Un bon manager doit savoir cerner quel est le profil exact du collaborateur qui pose problème afin d’agir correctement pour le bien de l’entreprise. Un colérique par exemple, est assez facile à cerner car il extériorise ses émotions, il se montre parfois violent. Le rôle du manager est donc de cadrer ses débordements.
Dans le cadre d’un recadrage, il doit lui parler calmement, par opposition à la colère qui anime son collaborateur. Il lui rappelle les règles de conduite de l’entreprise et les limites que personne ne doit dépasser ainsi que les sanctions le cas échéant. Il doit discuter avec lui de ce qui peut être fait pour qu’il puisse mieux maîtriser ses paroles et ses actions et puis, suivre de près ses progrès. Un râleur, constamment négatif, est celui qui ne cesse de critiquer tout et assume ses missions en rechignant. Conscient qu’un tel comportement provient d’un manque de confiance en soi, le manager va prendre le temps de l’écouter attentivement pour lui faire comprendre que ses points de vue comptent, que ses propositions sont les bienvenues. Le manager se montrera toujours positif et constructif pour lui servir de modèle.
Le bon manager essaiera de comprendre pourquoi son collaborateur est ainsi si anxieux. Y a-t-il des raisons valables de l’être ou c’est son imagination qui s’emballe ? Son rôle dans ce cas est de rassurer cet anxieux et mettre en valeur ses compétences qui sont d’une grande utilité pour l’entreprise. Il doit se montrer disponible envers ce collaborateur et l’écouter exprimer ses doutes et ses craintes. Face à un blasé, le recadrage est le plus difficile car presque plus rien ne marche sur un tel collaborateur. Peut-être a-t-il besoin de changer de poste, de missions, de plus de reconnaissance, etc.
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